vivons heureux

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(vivons heureux en arpentant la rue)

samedi 31 mai 2014

Septième séance : un peu d'animation















A la Gaîté lyrique, après le bonheur, c'est d'animation qu'il s'agit désormais : une nouvelle exposition, intitulée Motion factory, vient de voir le jour et nous la visitons avec les élèves, guidés par Aurélie Sellier, responsable des relations aux publics, qui nous accueille depuis le début. Contrairement à ce qu'on imagine, les films d'animation ne sont pas nécessairement créés à partir de logiciels, loin de là. Le travail manuel, l'artisanat sont toujours présents, et nous cherchons quels supports, matériaux (bois, papier...) sont utilisés dans ceux qu'on nous montre, avant de descendre au sous-sol découvrir figurines et décors.


















Je demande aux élèves de faire des photos en pensant à ce qui, plus largement, nous anime, nous, humains : les sentiments (joie, colère...), bien sûr. Mais aussi, tout ce qui fait mouvement, pourrait exprimer le passage d'un état à l'autre, la métamorphose, la transformation. Ils mitraillent beaucoup ! Ensuite, nous remontons, et chacun tente d'écrire un texte dans lequel il s'agit, rue des rêves, d'animer son personnage de commerçant.



















On commence par tenir son journal comme déjà vu : je suis dans ma boutique, seul, je m'ennuie, il ne se passe rien... Il s'agit si l'on peut de décrire tout cela « en creux » (le téléphone ne sonne pas, on attend quelque chose qui n'arrive pas, le temps semble ne pas avancer...), en se servant de ce qui caractérise son métier, son magasin.
Soudain, quelque chose (un coup de fil, quelqu'un qui passe dans la rue, un objet sur lequel on tombe, qu'on croyait perdu, une photo retrouvée, un papier dans la poche) fait remonter en soi une émotion : un souvenir, heureux ou malheureux, qui énerve ou fait sourire, enchante, fait rire, etc. De quoi s'agit-il ?
Pour parvenir à écrire le texte, il est alors possible de s'appuyer sur l'exposition et les photos prises, mais également sur un pecha kucha que je projette à cette occasion, la séance sur le bonheur, celle de la découverte de l'amour et, bien entendu, ses propres souvenirs  : les visites faites ensemble, un événement venu de l'enfance, etc.


















A la suite de ce premier texte dans lequel le personnage passe d'un état à l'autre, on peut imaginer la chose suivante : le commerçant ne voit plus exactement les choses telles qu'elles sont. Celles-ci semblent s'animer. Le lieu, la boutique se transforment. On décrit alors le processus, en se servant des photographies et du texte précédent. 

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