vivons heureux

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(vivons heureux en arpentant la rue)

lundi 2 juin 2014

Troisième séance : en vitrine(s)

Retour à Paris. Cette fois, la journée commence par une promenade que l'on pourrait nommer Paris-vitrines et qui nous entraîne des grands magasins du boulevard Haussmann (choisis parce que j'en ai parlé dans un livre lié au projet actuel) au quartier Montmartre, avant de rejoindre la Gaité lyrique






















Les grands magasins sont de blanc vêtus ce jour-là, ce qui les rendrait presque fantomatiques. D'étranges inscriptions nous retiennent un instant.

















En voici d'autres, à l'heure du déjeuner : vers la rue Lepic, des je t'aime dans toutes les langues. Les élèves s'amusent à retrouver la ou les leur(s), prennent le mur en photo. Décidément, l'amour et le bonheur nous suivent...














Après un tour au Sacré-Coeur et sur la place du Tertre, nous descendons au marché Saint-Pierre. Les vitrines prennent de la couleur.























































Il est temps d'aller à la Gaité tenir son journal. Aujourd'hui, le thème est donc celui de la vitrine, comme on aurait pu s'en douter... Les commerçants de la rue des Rêves (puisque c'est finalement le nom qu'ils lui ont donné) sont invités à tenir carnet en décrivant leur boutique. 
Il leur faut tout d'abord réfléchir à ce journal intime. Pourquoi le personnage l'entame-t-il ? Est-ce parce qu'il s'ennuie ? Parce qu'il n'a personne à qui parler ? Pour se souvenir ? Parce qu'il a un secret ? Ou, tout simplement, parce qu'il aime écrire ? Est-ce qu'il souhaite que quelqu'un le lise ? L'écrit-il en ligne, sur un blog par exemple ?
Nous partons d'un cadre, celui de la vitrine, précisément. Il faut que l'on comprenne ce que le commerçant voit devant lui : 
- ce qu'il a mis dans sa propre vitrine. Comment l'a-il décorée ? Est-il content, déçu du résultat ?
- ce qu'il voit dans la rue
- ce qu'il voit dans la boutique d'en face : la vitrine, mais également ce qui s'y trame. Guette-t-il les entrées et sorties des clients ? Celles du commerçant ? Qu'en pense-t-il ?

Pour cela, on utilise le plan de la rue : chaque élève fait face à un autre élève, commerçant comme lui, et est entouré de plusieurs autres. Il voit donc ce qui se passe chez la concurrence...

*

En complément, je montre aux élèves des exemples journaux intimes en ligne - journaux extimes, plutôt. On trouve par exemple celui d'un homme qui se photographie à 9h09 tous les jours depuis 2002 ; celui d'un éleveur aux articles qui détaillent sa vie de paysan heureux ; celui d'Ariane Grimm, une jeune femme très créative disparue à 18 ans ; ou encore le journal, surtout photographique, d'une internaute de 90 ans ; un un autre, à contenu culturel, etc.

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